Le Papier d'Arménie

myna26 Par Le 10 jan 2014

Dans Les Encens

C'est en 1885 que ce célèbre papier a vu le jour.

Un pharmacien à la retraite Henri Rivier et Auguste Ponsot, qui a découvert que les arméniens utilisaient du benjoin pour désinfecter les pièces et les parfumer, vont créer ce papier dont la recette est inchangée et gardée secrètement à Montrouge dans les ateliers d'origine.

Du papier buvard, de l'alcool à 90°, du Benjoin, du sucre, des épices et du poivre sont quelques uns des ingrédients de ce papier.

Le papier d’Arménie est couronné de succès pendant l’exposition d’hygiène de 1888 et de et 1891 et l'expérience devient très lucrative.

Il est présenté en un carnet composé de trente six lamelles prédécoupées, soit douze feuilles de trois divisions, sur lesquelles sont imprimés la marque, la mention triple et la signature de A. Ponsot.

Il s'utilise en détachant une lamelle à la fois mais en ayant plié tout dabord une feuille en accordéon.

On le chauffe sur un support résistant à la chaleur.

Le papier ne doit pas bruler, mais se consumer, et on perçoit bien les odeurs de Benjoin et de vanille.

Il peut aussi servir tel quel dans les armoires et les tiroirs des placards, et dégagera doucement son parfum. C’est également un anti-mites.

On trouve maintenant quelques déclinaisons de ce papier :

    • Papier d'Orient
    • Papier Suprême
    • Papier Souverain

Attention tout de même à ne pas l’utiliser à trop fortes doses en brulant, mais si tel est le cas, n'hésitez pas à aérer régulièrement vos pièces.

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